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SUR PLACE
Le projet se lance, l’imaginaire se créer.
Un four au milieu d’une forêt enchanté.

On arrive, il fait beau, c’est la fin de matinée.
Je me vois cueillir se qui m’inspire, j’imagine du silence.
J’imagine l’émulation créative du groupe, les discussions, le partage.

Le four, droit et fière, trônant au centre, la star du séjour, le témoin de notre fabulation.
LA FUMÉE
LES CHAMPIGONS
LE MONT AIGUILLE
LES STRATES
Le bois je vais le chercher, je le paye pas, j’ai pas le budget. Je sais pas si je peux dire que je suis pauvre, je vie largement sous « le seuil de pauvreté » en tout cas.

Ma force à moi c’est d’avoir le temps, de le prendre, de connaitre des gens, de trouver des outils, notre force physique.

Ca fait partie des systèmes dans lesquels je suis.
C’est la même planète
le même ciel ,

Peut être pas le même le même sol,
pas la même température,
pas la même altitude,
pas les mêmes espaces,
pas les mêmes interactions

Même les humains ont l’aire différents

Il y a quoi sur le plateau du Mont Aiguille ?
J’imagine une espace encore jamais découverte d’oiseux. Une colonie qui vie tranquillement depuis de longues années. Ils entendent les alpinistes arriver grâce aux vibrations qu’ils produisent dans la roche.

J’aimerai bien être cet oiseau,
Faire partie d’un écosystème sans que lui fasse partie de moi.

Rien que le ciel sur la tête et le vent sur la peau.
Je n’ai aucune idée de la forme que la pièce aura. Je l’ai dessiné, je l’ai imaginé, mais je sais que ça ne sert à rien car elle dépend que se que je vivrais sur place. Les végétaux qu’il y aura, que je cueillerais ou non, charbonnerais ou non. Toucher, sentir, observer, glaner.

Comment réussir à capter un moment, à capturer des sensations, des émotions, des ressentis, pour ensuite les figer ?

Comment réussir à capter l’invisible ?

J’ai envie de gargouiller dans la terre, de sentir la fumée, de comprendre se que je ne comprendrais surement pas.
Ça installe un principe d’incertitude, un projet qui nous est évident, clair mais en même temps impalpable, flou, imaginaire.

J’imagine le mélange entre une captation naturelle, saisir un échantillon de la nature et d’une captation sociale, retranscrire cette expérience humaine. Quelle trace, en tant qu’humain, laissons nous sur ces lieux et de quelle manière ?